Les insectes et mon cheval : quels sont les risques ?
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Les insectes et mon cheval : quels sont les risques ?

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Outre l’aspect énervant de ces bestioles, qui ne se gênent pas pour mettre à rude épreuve notre sérénité en période estivale, y a-t-il des risques liés à la santé de mon cheval ?

On le sait, nos chevaux ne sont pas forcément les animaux les moins susceptibles de se blesser ou d’attraper des maladies en tout genre…

Il se trouve que certaines de ces maladies sont liées à nos « meilleurs amis » du printemps/été/automne : les insectes !

Alors, même si – selon le dicton – « les petites bêtes ne mangent pas les grosses », les diverses piqures et morsures d’insectes peuvent entrainer des répercutions à plus ou moins long terme pour la santé de nos chevaux.

Les différentes maladies transmissibles par les insectes

Allergie

La dermite estivale

Nous lui avons déjà consacré un article complet : la dermatite estivale récidivante des équidés est une réaction allergique observée chez certains chevaux. Le cheval se fait piquer par des moucherons, qui viennent se nourrir de leur sang. L’allergie apparait en réaction à la salive du moucheron, et se caractérise par des petits boutons et une inflammation de la peau, qui génère des démangeaisons. Le cheval, en se grattant, abime son derme. Il perd ses poils et/ou ses crins, et des croutes apparaissent. L’allergie est, au début, uniquement visible lors de la période de présence des moucherons, puis deviens chronique : zones de l’alopécie restent sans poils, la peau plissée. On estime qu’un cheval sur 10 est touché.

Les maladies infectieuses

Virus

Fièvre de West Nile

Commune à l’homme, la Fièvre de West Nile est transmise par certains moustiques.  Le virus peut se manifester sous forme nerveuse, bien que le premier signe clique reste souvent la fièvre.

Anémie infectieuse des équidés

Plutôt rare en France, l’anémie infectieuse des équidés est une maladie grave, dont le virus appartient aux Retroviridae. Elle n’est pas contagieuse, mais se transmets entre équidés, par le biais de taons. L’insecte pique un cheval dont le sang est contaminé, et contamine par la suite un cheval sain lors de la piqure. Il arrive également que la transmission du virus se fasse par du matériel médial contaminé. Elle peut prendre plusieurs formes : suraiguë, aiguë, subaiguë, chronique, latente, ou asymptomatique.

Bactéries

La maladie de Lyme (borréliose)

Véhiculée par certaines tiques, les signes cliniques de la Maladie de Lyme chez le cheval sont des symptômes communs à une majorité d’infections. Les signes principaux sont ainsi la fièvre, une baisse de forme anormale et perte d’appétit. On peut aussi conjointement remarquer un inconfort musculaire et/ou articulaire. La maladie serait également, souvent – probablement – présente sous forme asymptomatique.

L’anaplasmose

L’anaplasmose est causée par la bactérie Anaplasma phagocytophilum, qui est transmise par certaines tiques. Elle est transmise à l’équidé lors de la morsure de la tique, et attaque alors les cellules sanguines. Les symptômes sont similaires à ceux de la Maladie de Lyme, mentionnée précédemment.

Protozoaire

La piroplasmose

La piroplasmose est une maladie non contagieuse entre équidés, transmise par certaines tiques. Une tique, contaminée, va morde le cheval et transmettre un piroplasme. Le piroplasme cause une destruction des globules rouges du cheval. En France, il existe deux types de piroplasmes : Babesia caballi et Theileria equi. Il est possible que les chevaux soient touchés par les deux piroplasmes de façon simultanée. La piroplasmose est caractérisée par une fièvre du cheval, et une fatigue, léthargie de l’animal. En plus de cela, étant donné que les globules rouges sont attaqués, le cheval est anémié.

Bon à savoir : la piroplasmose existe aussi chez le chien, le chat, et les humains, mais est due à des piroplasmes différents que ceux mis en cause dans la version équine de la maladie.

On compte aussi les conjonctivites (écoulement anormal au niveau des yeux), saignements, bourgeonnements de plaies et autres lésions comme conséquences directes du harcèlement des insectes envers les chevaux.

Comment éviter que mon cheval soit touché ?

La prévention

L’observation

Être conscient de l’existence de ces maladies et connaitre leurs principaux signes cliniques, c’est déjà un atout dans le cadre de leur prévention.

Le deuxième point, qui concerne, certes, les maladies transmissibles par les insectes aux chevaux, mais aussi, l’état de santé du cheval de manière générale, est l’observation. Il est nécessaire d’observer régulièrement son cheval, même lorsque tout semble bien aller. Ainsi, connaitre la normale de votre cheval vous permets d’identifier rapidement des signaux potentiels d’alerte.

Le pansage est le moment idéal : vous pouvez facilement repérer si des boutons, plaies sont présentes. C’est aussi à ce moment que vous pourrez repérer les œufs de mouches pondus sur votre cheval, et les tiques, taons qui auraient pu s’installer.

Il vous faut systématiquement les enlever : les œufs à l’aide d’un couteau à œufs de mouche, les tiques grâce à un tire-tique, et les taons à la main.

Le milieu et la saison

L’environnement du cheval à pleinement son rôle à jouer. Certains insectes ont leurs habitudes dans des zones bien précises : les tiques seraient, par exemple, plus présentes dans les régions du tiers sud de la France. Les moustiques apprécient eux les zones humides (marécages, cours d’eau…) : cela leur permet de se reproduire, car la femelle pond dans l’eau.

L’idéal est donc d’éviter ou de s’éloigner le plus possible de ces zones à risques lors de vos balades, et vis-à-vis de la localisation de la pâture.

Le mode de vie du cheval à bien sur son importance : il faut privilégier la vie en groupe, ce qui permets au chevaux de chasser mutuellement mouches et autres insectes. De plus, il est crucial de préserver les abris naturels, notamment les arbres, zones où les chevaux seront moins harcelés, et de proposer un abri de pré qui doit être parfaitement entretenu (retirer les crottins, laver régulièrement bacs à eau/abreuvoirs et mangeoires. 

A noter que ces problématiques sont saisonnières, votre vigilance à l’égard des insectes devant être au plus haut lors de leur période d’activité : généralement entre mai et septembre, allant – dans certaines régions – jusque fin octobre.

Solutions de prévention

Le harcèlement des insectes étant un souci « ancestral », de nombreuses solutions ont été développées et s’offrent à vous et se complètent.

Dans un premier temps, l’idéal est donc de traiter le milieu. On prête attention aux zones de vie du cheval : pâture et éventuellement box. Ces endroits doivent rester propres afin de ne pas attirer les insectes. Ensuite, vous pouvez installer des pièges, et utiliser des répulsifs adaptés. Nous vous proposons par exemple la nouvelle formule de notre produit ancestral Emouchine Forte à l’huile de cade :  à appliquer pur, au pinceau sur les surfaces des abris, box, … Sa forte odeur repousse notamment les mouches (attention, ça tache !).

Vous pouvez également vous intéresser au cheval directement. Les chevaux étant tous différents, il n’existe pas qu’une solution – il faut adapter la technique de protection en fonction de son mode et lieu de vie, et de sa sensibilité.

La première étape est de préserver la protection naturelle dont dispose votre cheval : son toupet, sa crinière et sa queue lui permettent de chasser les mouches.

Utiliser un masque et/ou une couverture adaptée constitue une barrière mécanique à l’attaque des insectes. Plusieurs types de masques existent en fonction des problématiques rencontrées : avec ou sans oreilles, avec ou sans protection du bout du nez. Vous pouvez découvrir les modèles de masques Ravene ici. Ils sont adaptés à un port au repos et au travail, par-dessus le filet.

Ensuite, selon vos préférences, et selon la sensibilité de votre cheval, vous pouvez utiliser des produits visant à repousser, éloigner mouches et insectes.

La gamme Emouchine vous propose plusieurs solutions répulsives (qui éloignent les mouches et insectes, sans les tuer).

Notre technologie brevetée Emouchine Total est composée de deux huiles essentielles, encapsulées (microcapsules sans plastique), pour permettre une rémanence longue durée (à secouer avant utilisation).

Pour ceux qui ne sont pas friands des formats sprays, on vous propose également des formats gel, adaptés aux zones sensibles du cheval. A appliquer à la main ou à l’éponge, ou bien même grâce à un embout mousse adapté à la tête du cheval.

Prévenir les attaques, ou, au moins, réduire leur fréquence permets de limiter les risques de transmission de ces différentes maladies liées aux insectes.

Le soin

Si vous remarquez que votre cheval a été victime d’une attaque d’insectes, vous pouvez réagir en fonction des signes cliniques que vous observez.

Faire appel au vétérinaire permet de vérifier si une maladie est ou à été présente, grâce à des dépistages. En fonction de l’état de santé constaté, et du type de maladie, des traitements peuvent être mis en place pour soulager et/ou guérir.

Afin de soulager les démangeaisons et protéger les zones atteintes, l’utilisation d’un lait dermique tel que Emouchine Derm Lait permet une action préventive (éviter l’aggravation du problème pour un cheval chroniquement affecté) ou intensive (lors de crises).

Un été plus serein pour eux, et pour vous.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter nos autres articles relatifs à la saison estivale sur notre blog !

A bientôt,

Amélie