Vos questions à… Geneviève MEGRET
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Vos questions à… Geneviève MEGRET

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Nous vous avons proposé de passer par le biais des réseaux sociaux de Ravene pour poser vos questions à Mme Geneviève MEGRET, propriétaire du Haras de Clarbec et de nombreux chevaux de haut niveau. Voici ses réponses :

Savez vous combien de chevaux vous avez en tout ?

Tous chevaux confondus : 150. Les mamans, les bébés, les étalons, les retraités, les 1,2,3 ans et les chevaux qui sont dans le sport.

Quel est le cheval qui a marqué votre vie ?

Impossible de parler d’un seul cheval ! Ce serait réducteur pour tous les autres qui, au fil des années, ont rempli ma vie de bonheur. Mon premier vrai cheval de concours, Iota de Launay, que j’ai monté durant 12 années et qui m’a emmenée du niveau classe C jusqu’au championnat de France des cavalières. Je dois aussi citer Quirielle de Riou qui a été ma compagne de concours pendant de belles années, m’apportant de nombreuses victoires sur tant de terrains de concours et Turf des Champs mon fidèle compagnon, si sensible et pourtant si courageux.  Nayana, bien sûr qui a été à l’origine de notre si belle expérience dans le haut niveau. Nice Stéphanie, Vagabond, notre si regrettée championne Flora et plus récemment notre super star Sultane. Tous ces chevaux et les autres peut être moins prestigieux on construit l’histoire de ma vie, aux côtés de Dominique et Elise, que je ne voudrais échanger pour rien au monde.

Geneviève MEGRET et Quirielle de Riou

Quel est le cheval (ne vous appartenant pas) que vous admirez et pourquoi ?

Il y a tellement de chevaux merveilleux que c’est bien difficile de répondre ! Je citerai deux chevaux qui forcent mon admiration et mon respect.

All In, né en 2006, au palmarès époustouflant avec une longévité incroyable. Un cheval assez discret, pas flashy mais d’une régularité incroyable et toujours là pour les grosses échéances. Il est touchant !

Gazelle, également née en 2006, qui s’est illustrée dans les plus grands concours, remportant un nombre de GP incroyable. Une énergie, une rapidité, une adresse invraisemblable la caractérisent. Après des années et des années de concours, elle reste fraiche et enthousiaste à chaque parcours.

Ce sont des chevaux admirables et chose amusante ils sont tous deux issus du même père : Kashmir van Schuttershof.

Quelles sont vos ambitions pour les prochains mois ?

La saison va reprendre à tous les niveaux. J’espère que nous allons arriver bien préparés pour commencer la saison de concours tant au niveau des chevaux d’âge que des jeunes. Nous essayons de fixer des objectifs pour chaque cheval et de les faire évoluer dans ce sens. J’espère que nous allons faire naître de bons poulains. J’espère également que les étalons vont avoir du succès. L’important sera ensuite que tout se déroule dans le bien-être des chevaux et des membres de l’équipe. Un bon travail en commun portera ses fruits j’en suis certaine.

Quels sont vos projets avec Camille Condé Ferreira ?

Cela fait maintenant plusieurs années que nous travaillons ensemble . Je pense que nous partageons la même philosophie par rapport aux chevaux. L’idée est que Camille et les chevaux évoluent ensemble vers le plus haut niveau possible. Cela prend du temps mais nous avons de l’ambition. Les chevaux évoluent bien et Camille prend de plus en plus d’expérience. Le haut niveau est grisant et c’est un but très stimulant.

Camille et Geneviève collaborent depuis plusieurs années

Ressentez vous de la pression lors des gros évènements ?

Bien sûr les grosses échéances sont très excitantes. Pression n’est peut-être pas le mot mais un certain trac certainement. L’envie de réussir est immense et l’on essaie de préparer les chevaux pour le jour J. Mais l’on sait aussi qu’il y a tellement de paramètres qui contribuent à la réussite ! Le plus dur quand on a été cavalier et qu’on est propriétaire est que quand le cheval entre en piste on devient spectateur, on ne peut plus rien faire. C’est en même temps excitant et frustrant mais c’est le jeu. On subit une sorte de stress mais l’on peut dire que c’est un stress positif. En cas de réussite, c’est vraiment un plaisir incommensurable, une joie immense. Les mots ne sont pas assez forts pour dire ce que l’on ressent. C’est une émotion intense qui va parfois jusqu’aux larmes de joie. On a envie de sauter en l’air, on retombe en enfance.

A très bientôt,

Geneviève