Aujourd’hui dans ce “Portrait Chevaux“, c’est monsieur Requiem de Talma que nous mettons à l’honneur, le crack petit alezan de notre marraine, Alexandra Ledermann. Un grand merci à elle pour ses réponses !
Fiche d’identité :
Nom complet : REQUIEM DE TALMA
Date de naissance : né le 10 avril 2005 chez Michel Guiot
Sexe : hongre
Taille : 1.63 m
Robe : alezan
Parents : DOBEL’S CENTO et JOYEUSE par QREDO DE PAULSTRA
Propriétaire : SARL Caroline Lemarié

Alexandra, peux-tu nous raconter de quelle façon tu as rencontré Requiem ? Comment s’est passée votre rencontre, puis vos débuts ?
J’ai rencontré Requiem en Bretagne à la fin de son année de 6 ans, chez son cavalier de l’époque Benjamin Robert. Il était à vendre, je l’ai essayé et j’ai eu un coup de foudre immédiat : dès les premières foulées de galop j’ai su que je le voulais absolument ! J’ai dit à mon père « ça va être long, ça va être difficile, mais j’ai besoin de ce cheval ». J’avais compris que Requiem serait un cheval compliqué à gérer (il avait déjà eu 5 cavaliers différents avant moi qui me l’ont confirmé) mais génial. La suite m’a donné raison sur les deux points !
Quelle est sa plus grande qualité ?
Requiem a une énergie peu commune, c’est un peu Mr 100 000 volts ! Il se donne toujours à fond (parfois même trop !).

Son plus gros défaut ?
C’est un peu le défaut de sa qualité : son caractère impétueux qui fait sa force, lui fait parfois anticiper les ordres du cavalier et prendre des initiatives personnelles, notamment de brusques accélérations, au moment le moins opportun du style à 3 foulées d’un obstacle délicat et alors que l’abord était bien réglé !
Sa petite taille est-elle un atout ou plutôt une faiblesse en compétition ?
Sa petite taille ne l’a jamais gêné car il compense par une grande énergie et un mental de guerrier.

Quel est ton plus beau moment avec Requiem ?
Tous les moments sont beaux avec Requiem ! Mais peut-être que la 2 ème place dans le Grand Prix du 4* de Bourg-en-Bresse en 2018 reste pour l’instant le meilleur moment car c’est la 1ère fois qu’il était à 100% à l’écoute avec moi et ça a payé.

Crédit : Pixelsevents
Et ton pire souvenir avec lui ?
Il m’a jetée par terre en stoppant sèchement sur un bidet le vendredi lors d’un 3* en 2017, et le dimanche il s’est planté au dernier moment sur le triple dans le Grand Prix, triple que je ne pouvais même pas approcher au pas en entrant en piste… Il aime bien se faire des films sur les obstacles aux formes ou couleurs bizarres et parfois aussi sur les bidets et rivières !

Quels objectifs as-tu avec lui pour les mois à venir ?
Il m’est impossible de définir des objectifs compte tenu de l’interruption de saison liée au Covid et de l’annulation de beaucoup de CSI que nous avions l’habitude de faire. Je dirais que nous allons faire de notre mieux pour rattraper le temps perdu et nous classer au maximum à chaque sortie en Grand Prix, mais en fait…c’est un peu notre objectif récurrent chaque année !

Quel programme pour lui sur une « semaine type » ? (Nombre de séances, trotting, longe, repos…)
Lorsqu’il a sauté le dimanche en concours, le lundi est consacré à la récupération et au « décrassage musculaire », c’est-à-dire petit travail léger en extérieur. Le reste du temps, je le travaille majoritairement sur le plat, avec une séance de longe par semaine. Je ne saute jamais entre deux week-ends de concours rapprochés, en revanche s’il a été 3 semaines sans concours je vais prévoir une petite séance légère de quelques sauts 4-5 jours avant le concours. Et il va au paddock tous les jours en plus de son travail.
Son pêché mignon ?
Requiem est le plus gourmand de mes chevaux ! C’est simple il ne pense qu’à manger H24. Outre le fait de voler des feuilles d’arbre partout où il peut, il adore les carottes et les pommes (comme la plupart des chevaux d’ailleurs).

Son petit surnom ?
Rikiki (dérivé de Requiqui au départ, mais comme il n’est vraiment pas grand…)
Merci beaucoup Alexandra d’avoir répondu à toutes nos questions !
À bientôt pour un nouvel article