Préparation à une grosse échéance – Arnaud Boiteau
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Préparation à une grosse échéance – Arnaud Boiteau

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La saison de concours complet débute mi-février et prend fin début novembre.

Un protocole pré-défini

Afin de se préparer au mieux à ces grosses échéances, Arnaud Boiteau, écuyer du Cadre noir et cavalier de concours complet, s’attèle à une méthode de préparation très précise. Le plus important pour lui est d’abord de se fixer des objectifs principaux (environ trois ou quatre) et des objectifs intermédiaires, qui viendront aider à atteindre les principaux. Ces objectifs vont ensuite s’intégrer à quatre phases ou cycles de travail : le développement (travail fait durant l’hiver), la pré-compétition (une à deux semaines avant la compétition), la compétition et enfin la récupération.

Vient ensuite l’élaboration du programme de la saison réalisé en fonction des chevaux et des objectifs. Il contient généralement du travail sur le plat (gymnastique, locomotion, enchainement des reprises), du travail à l’obstacle (enchainement de parcours, mécanisation, gymnastique), des préparations physiques (trotting) ainsi que des balades.

Le maître mot : adaptabilité

Toute cette programmation est faite en fonction et à l’écoute du cheval afin de qu’il soit capable de faire la saison tout en respectant son bien-être. Chaque cheval à son propre rythme de travail ; certains ont besoin d’être économisés avant une échéance, la charge de travail à l’entrainement est donc moins intense, d’autres ont besoin de plus d’entrainement. Il est donc important pour le cavalier de savoir s’adapter à chaque cheval.

© Benoit LEMAIRE – Cadre Noir IFCE

Pour Arnaud Boiteau, l’adaptabilité à son cheval de tête Quoriano*IFCE fait partie de la base de leur relation. En effet, le couple perdure sur le terrain depuis une dizaine d’années grâce à une parfaite écoute et entente. Avant une compétition, Quoriano*IFCE va très peu sauter ; il fera juste une petite mécanisation (petites lignes servant à développer la souplesse et la tonicité du cheval) dix jours avant, puis un enchainement trois jours avant. Par contre, le travail sur le plat sera plus intense car une grande part de la compétition se joue sur le dressage.

 © Julie LINO – Le Grand Complet

Néanmoins, cette méthode ne s’applique pas forcément aux autres chevaux. Ainsi, c’est bien l’écoute du cheval qui doit primer pour que la relation d’un couple cavalier-cheval soit solide et sereine et qu’il puisse aller ensemble vers la performance.